Comment aider bébé à marcher à quatre pattes ?
Plan de l'article
À quel âge mon enfant devrait-il bouger à quatre pattes ?
La plupart des enfants apprennent à marcher à quatre pattes entre 6 et 10 mois. Cependant, rassurez-vous, cet âge varie considérablement d’un enfant à l’autre. Ne paniquez donc pas si votre tout-petit ne commence qu’à l’âge de 11 mois !
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Le quadruple est-il une véritable phase de développement moteur ?
Oui, le 4 pattes est une étape du développement moteur normal de l’enfant. C’est une période très riche qui permet à l’enfant d’exprimer ses intérêts et de commencer à découvrir le monde. Pour lui, c’est l’un des premiers moyens de voyager de manière autonome et efficace. C’est aussi un moment que nous pourrions comparer à la préparation olympique : nous améliorons notre technique et notre force pour la compétition ultime, à savoir la marche !
Quelles sont les conditions préalables pour marcher à quatre pattes ?
Certaines des étapes du développement normal de l’enfant lui permettront de progresser vers se déplaçant à quatre pattes :
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- Avoir un bon contrôle de la tête acquis principalement avec la position sur le ventre ;
- Pour que vous puissiez vous reposer sur vos mains. Par exemple, pour pouvoir se reposer sur les 2 mains bien ouvertes sur le ventre, les coudes tendus et avoir un contrôle musculaire et une force suffisants et symétriques dans les épaules (ceinture scapulaire) ;
- Avoir un tonus musculaire et un contrôle moteur suffisant dans le tronc. Par exemple, être capable de maintenir la position à 4 pieds et d’avoir une bonne stabilité en position assise, que ce soit en position statique ou en mouvement. La recherche d’un jouet lointain assis sans tomber et appuyé d’une main en est un bon exemple.
- La possibilité de transférer du poids des deux côtés du corps dans toutes les positions. Les transferts de poids sont nécessaires pour tous les mouvements tels que les retournements du dos vers le ventre, les rampes, les virages sur le ventre et les transitions entre le dos, le ventre et la position assis. L’enfant doit pouvoir effectuer ces mouvements symétriquement des deux côtés.
- Avoir une bonne force musculaire et une mobilité normale des hanches et du bassin.
Les bienfaits de la marche à quatre pattes
- ramper et de marcher à quatre pattes permet à l’enfant de découvrir son environnement par lui-même Le fait de . L’exploration permet à l’enfant de tester ses capacités physiques, mais aussi de comprendre l’organisation de son environnement.
- Le pied à quatre pattes permet à l’enfant de développer la force musculaire du tronc et des quatre membres, ce qui est une condition préalable à la marche.
- Le quadruple est un élément important dans le développement du contrôle postural . Tenez-vous à quatre pattes et libérez une main pour atteindre un objet à bout de bras : un ensemble de muscles vous aidera à maintenir le contrôle postural. C’est également ce contrôle qui permet de retrouver la stabilité en situation de déséquilibre et d’anticiper l’instabilité. Par exemple, tenez-vous sur une jambe et penchez-vous en avant. La jambe en l’air aura tendance à contrebalancer votre corps. La chute vers l’avant est attendue et votre corps fabrique un contrepoids pour maintenir l’équilibre. Par conséquent, le contrôle postural est une étape fondamentale du développement moteur qui permettra aux enfants d’acquérir et de perfectionner leurs mouvements.
- Les quatre pieds complètent et améliorent l’efficacité des réactions protectrices . La position à quatre pattes stimule l’utilisation de ses réflexes par l’enfant pour prévenir les blessures telles que le fait de mettre ses mains devant lui en cas de chute. Cette pratique avant de marcher vous évitera quelques bobos et pleurs. Merci à quatre pattes !
- Le quadripatte contribuerait au développement de la motricité fine grâce au développement moteur et à l’acquisition de la proprioception de main.
- Coordination controlatérale : Il s’agit du mouvement associé du haut du corps (bras) d’un côté et du bas du corps (jambe) de l’autre côté (opération transversale). L’alternance des mouvements le prépare à marcher compte tenu de l’excellente coordination que cela nécessite. La coordination controlatérale a également une influence positive sur l’apprentissage cognitif et la concentration grâce à la stimulation croisée des hémisphères gauche et droit du cerveau.
Se lever avant de marcher à quatre pattes ?
Votre enfant commencera probablement à se tenir debout contre un meuble avant de se déplacer à quatre pattes. Par contre, cela ne signifie pas que votre enfant est prêt à marcher. Attention, il est prêt à être exploré !
Comment rendre plus facile pour l’enfant d’avoir 4 pattes
Premièrement, la position ventrale est la porte d’entrée de l’enfant à quatre pattes. C’est donc Il est essentiel d’encourager l’enfant à jouer dans cette position. Allongez-vous devant lui pour attirer son attention ou mettez-le devant un miroir. Vous pouvez également rouler une couverture sous vos bras pour l’aider à se redresser.
Lorsque l’enfant est assis entre ses jambes, encouragez-le à atteindre les jouets au-dessus de ses jambes. Cela aidera votre enfant à apprendre à se tenir à quatre pattes et à tolérer la position.
Vous pouvez également mettre le bébé à quatre pattes en ramenant les jambes sous le corps. Si votre bébé est incapable de prendre la position tout seul, il y a de fortes chances qu’il n’aime pas être « coincé » dans cette position parce qu’il ne saura pas comment revenir s’asseoir ou se coucher. Un bon câlin de la mère calmera les pleurs du bébé.
Enfin, créer des parcours d’obstacles, mettre vos jouets préférés de plus en plus loin, marcher à quatre pattes pour le convaincre de vous imiter sont autant de moyens de faciliter son développement moteur et cognitif. Avant tout, n’oubliez pas que chaque étape consiste à préparer et à bâtir sur la précédente. Comme le dit le proverbe : « Pour prendre votre temps, allons-y plus vite » !
Pour un conseil plus personnalisé et favoriser le développement de votre enfant en toute confiance, n’hésitez pas à consulter des professionnels de la santé pédiatrique.
Cet article a été coécrit par Julien Léger, physiothérapeute, et Emilie Faraud, ostéopathe.