Quand on a 16 ans on est en quelle classe ?
Il y a des enfants qui, à partir de petites classes, travaillent spontanément ! Parce qu’ils veulent obtenir de bonnes notes, parce qu’ils veulent faire plaisir à leurs parents/institut/entourage, parce qu’ils aiment l’école… Il y en a d’autres pour lesquels c’est plus compliqué ! Parce qu’ils ne voient pas l’intérêt d’apprendre l’histoire ou la géographie, parce qu’ils s’ennuient à l’école, parce qu’avoir de bonnes notes pour plaire à leurs parents, ils « le font », parce que c’est plus difficile, parce qu’ils n’aiment pas lire, parce qu’ils ne peuvent pas rester assis pendant une heure et écouter…
Et quand arrive ce doux moment de l’adolescence, la situation a tendance à empirer ! L’élève modèle de l’école primaire continuera à bien monter sur son bateau, sauf que certains, quand les hormones commenceront vraiment à freiner, s’écarteront un peu de la ligne droite et la motivation ne sera pas toujours sur rendez-vous ! Quant aux autres, ce sera une lutte quotidienne, des hauts et des bas, des cris puis des hurlements… Parce que la motivation, comme le dirait Claude François, « s’en va et revient… »
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Des solutions miraculeuses pour motiver vos enfants à travailler, nous n’en avons pas ! Par contre, des petits trucs qui fonctionnent pour les motiver (pas tout le monde et par tous les adolescents hein ! ), nous l’avons ! Et le voilà !
Plan de l'article
Identifier la cause de ses mauvais résultats
Vous connaissiez bien votre enfant, vous le connaissez moins… Pourquoi avez-vous obtenu ce 8 en maths ?
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C’est parce qu’il n’a pas travaillé assez dur, ou qu’il n’a pas compris sa leçon, ou qu’il a été dérangé de travailler par un événement important dans ses yeux (angoisse, discussion…), ou parce que l’enseignant l’a « ivre » et a pris l’affaire pour la grippe, ou qu’il était fatigué parce qu’il a passé une partie de sa nuit sur Le téléphone ? Le savez-vous ?
Il essaie donc déjà d’identifier la cause de son échec en parlant calmement de son issue avec lui et en lui demandant pourquoi il pense avoir a reçu cette note, lui demandant de répondre honnêtement.
Si c’est parce qu’il n’a pas travaillé , demandez-lui de récupérer et que s’il a encore une mauvaise note à la prochaine vérification, vous devrez agir…
Si c’est parce qu’il a lâché la question, parce qu’il ne comprend pas , que c’est trop compliqué, essayez de lui donner des leçons pour qu’il puisse se remettre au rythme.
Si c’est parce qu’il passe sa vie sur le net ou sur son téléphone portable , nous supprimons l’accès à Internet dans un créneau horaire pendant lequel il doit travailler. Et nous lui demandons son téléphone portable et sa tablette…
Si c’est parce qu’il est méchant en baskets ou malheureux , il pourrait ne pas vous le dire mais son comportement général devrait trahir son état. C’est à nous d’écouter, de maintenir le dialogue, surtout si nous sentons qu’il souffre et que nous trouvons des solutions pour l’améliorer !
Réduisez la pression
En entendant que le Le fils de Machine est retourné à HEC, que la fille de Truc a lu tout Harry Potter à l’âge de 8 ans, que l’autre fille « s’ennuie tellement en classe », que sa cousine a reçu la mention de son baccalauréat Très bien, nous en venons à penser que soit nous avons manqué quelque chose dans notre propre éducation, soit le nôtre ne se soucie pas de nous en faisant le strict minimum !
Parce que les deux options sont inacceptables pour notre ego en tant que mère, nous leur faisons pression… même inconsciemment !
La première chose que nous leur demandons quand ils rentrent chez eux le soir est : « Avez-vous reçu des notes ? Nous leur parlons de l’université ou du lycée à chaque repas. Nous allons sur le site Web de l’école pour voir leur moyenne par rapport à celle de la classe. Et on leur crie dessus si c’est sous… Les notes ne sont jamais assez bonnes… Si elle en a eu 15, demandons la moyenne de la classe (pire on va vérifier) avant de la féliciter…
Admettez-le, c’est lourd, n’est-ce pas ? Donc, à table, nous parlons à votre enfant de quelque chose d’autre que l’école et les notes scolaires… Organisons ensemble des choses amusantes (attention, c’est un adolescent, et ce qui est amusant pour vous n’est pas forcément amusant pour lui !) Cinéma, shopping, voyages en famille… Connaissez ses goûts !
Ne mettez pas la barre trop haut
Parce que nous mettons en avant leur avenir, nous sommes le gars qui place la barre un peu haut !
Il doit avoir une moyenne générale de 14… Nous sommes déçus si vous n’avez que des compliments et non des félicitations. Nous voulons au moins la mention Bon au brevet, car le brevet est une formalité ! Il est hors de question de considérer un itinéraire différent du chemin général pour le ferry…
Face à des problèmes qui peuvent lui paraître insurmontables, votre enfant va perdre sa motivation car les objectifs ne sont pas réalisables à ses yeux ! Donc, il peut raisonner en se disant que dès le moment qui va crier ou que vous serez déçu si ce n’est pas à la hauteur de la tâche, vous ne serez peut-être même pas dur à travailler pour obtenir un 12 en attendant un 15 !
Passez en revue vos objectifs ! S’il commence avec une moyenne de 10 en français, félicitez-le à 12 ans et encouragez-le à persévérer.
J’apprécie !
Améliorez chacun de ses bons résultats ! Même si cela signifie minimiser les mauvaises ! En l’améliorant, vous lui donnerez envie d’y arriver !
Votre enfant n’est pas bon en mathématiques, n’est pas littéraire, ou même pas du tout à l’école ! Il a d’autres qualités ! Il tient compte de ses qualités artistiques ou sportives mais aussi de ses qualités intrinsèques !
Mon aînée est loin de la moyenne générale de 15 par seconde, mais c’est la joie de vivre incarnée, une leader charismatique, sortante et bien dans ses baskets ! Il a beaucoup d’humour et les gens l’apprécient quel que soit leur âge ! Tellement de des qualités qui seront d’excellentes ressources et qui feront la différence lorsqu’il doit être vendu sur le marché du travail !
Et montrez-lui ses qualités pour qu’il puisse les identifier et les transférer dans son travail scolaire ! Sa capacité à être super à l’aise en public, sera une force incroyable lors des présentations puis des examens oraux s’il a travaillé sur le sujet !
Ne le comparez pas avec d’autres
En disant que le fils de notre petite amie Isa, qui a le même âge que notre adolescent, a 16 ans de la moyenne générale et joue aussi au tennis comme un dieu, ou, chaque fois que sa sœur revient avec une bonne note, fait des insinuations comme « heureusement, il y en a un sur deux qui fonctionne bien… », votre enfant ne perdra pas seulement confiance en lui-même mais sera également complètement démotivé !
Arrêtons donc ces comparaisons absurdes ! Au lieu de cela, nous avons présenté ses progressions ! Et s’il ne progresse pas ou même ne régresse pas, retournez à point 1 (identifie la cause de ses mauvais résultats).
Notre rôle en tant que parent est de lui faire confiance plutôt que de le marteler avec des compréhensions offensantes !
Encouragez-le !
L’échec mène à l’échec ! C’est une spirale d’enfer : il ne travaille pas assez, il a de mauvais résultats, il abandonne les bras, ses parents lui crient dessus, le menace ou le punit, il ne lui fait plus confiance, il aura forcément encore de mauvaises notes car il pense que « de toute façon, ça craint », et cette image va lui coller à la peau toute l’année !
On peut essayer d’agir comme un entraîneur sportif, de l’encourager, de le motiver : « Il n’y a aucune raison que tu ne puisses pas le faire ». « Je crois en vous et vous devez croire en vous-même ! « Vous avez toutes les compétences, il suffit de vous organiser dans votre travail »… » Vous avez une mauvaise note, mais la prochaine fois, vous pourrez faire mieux si vous le souhaitez »…
Votre enfant reprendra confiance en lui parce qu’il ressent Vous avez confiance en lui . Il a aussi besoin de se sentir soutenu. Sentir que vous êtes là pour lui et que votre amour pour lui ne changera pas ses résultats. Et si en fin de compte, c’est la date où il a tout fait pour y arriver, prenons le taureau par les cornes : des cours particuliers offerts dans un esprit bienveillant !
Jouez intelligemment !
Eh bien, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie donc pour motiver votre adolescent, il y a aussi… la carotte !
Attention, pas de carottes négatives comme : si vous n’avez pas plus de 14 ans lors de votre prochaine affectation de maths, vous serez privé d’un téléphone portable pendant une semaine (ou de la fête de Zoé !)
Mais la vraie carotte… sur des efforts à long terme et surtout sur des objectifs réalisables ! Si vous vous engagez à travailler plus fort, vos résultats s’amélioreront et nous conviendrons que vous passiez les vacances de la Toussaint avec votre petite amie… Si vous augmentez votre moyenne de 2 points en mathématiques, vous pouvez organiser un paintball avec vos amis… Si vous avez votre certificat d’honneur, nous vous proposerons une semaine de stages de surf…
Vous pouvez également vous fixer des objectifs à court terme avec de petites carottes…
Vous devez lui faire savoir que rien n’est dû ! Mais qu’en faisant des efforts, en plus de sa satisfaction personnelle, il obtiendra ce qu’il veut ! Mais si le contrat n’est pas rempli, voilà pour lui (ou pour elle) ! Moins de sorties, d’autonomie, de liberté…
Trouvez ensemble ce qui pourrait l’intéresser
Les leçons ne l’intéressent pas… Il ne comprend pas pourquoi il doit apprendre des formules qui ne lui seront pas utiles, des cours dont il ne voit pas l’utilité, des langues qu’il n’a jamais l’intention de parler… Un adolescent ne sait pas ce qu’il fera demain, peu sont ceux qui se projettent dans leur avenir. Alors dis-leur qu’ils doivent travailler à l’université puis au lycée pour avoir un bel avenir, ça va au-delà de leur tête !
À partir de la seconde, nous pouvons les emmener dans les salons étudiants pour laissez-les découvrir des études qui leur plairont et les motiveront à travailler au lycée !
Rien de pire que la formule prête à l’emploi « vous finirez comme caissière ! «, qui aura pour seul rôle de dévaloriser l’adolescent et de lui faire perdre foi en lui.
Au contraire, il faut l’aider à trouver son chemin, qu’il soit classique ou non !
Que ce soit un peu « sélectif » !
Oh, l’Alalalala ! Nous ne savons pas si nous partagerons ce conseil avec vous, car nous savons que nous récolterons la colère de certains ! Allons-y ! Quand vous sentez vraiment que votre enfant a du mal à gérer tous ses sujets, et qu’il fait des efforts, mais que la démotivation rôde devant cette montagne insurmontable de devoirs jour après jour (dit l’adolescent hein !) Définissez « priorité » ! Par exemple, passer du temps à revoir les mathématiques et le français et lâcher la techno ou la SVT… Attention, nous ne vous disons pas que nous allons bien pour qu’on ne rame pas sur certains sujets ! Non ! Mais seulement s’il a une foire (ou même plus que passable !) en techno, ce sera moins grave qu’en mathématiques ! C’est « limite », vous dites ? Sauf si en fin de compte, cela lui permet d’assurer et d’augmenter sa moyenne de « clés » c’est déjà ce qu’il faut gagner !