Comment enlever une filiation ?
Le litige de la filiation est l’appel devant le tribunal d’une filiale paternelle ou maternelle précédemment établie.
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Plan de l'article
- En bref : dans quels cas et dans quels délais une filiale peut-elle être contestée ?
- Comment lancer la procédure de contestation de la filiale ?
- Qu’est-ce que la propriété de l’État ?
- Le conflit de parenté si le statut a été conservé :
- Délais de prescription en cas de possession par l’État :
- En l’absence de possession de l’État, il est possible de contester la filiale :
- Quels sont les effets de la déconnexion d’un lien de parenté ?
- Lisez nos autres articles sur les tests de paternité :
En bref : dans quels cas et dans quels délais une filiale peut-elle être contestée ?
- Lorsque la paternité est inscrite au registre civil (=il existe donc un titre qui établit la paternité) mais que le père n’a pas élevé l’enfant (=il n’y avait pas de possession d’État), toute personne concernée peut contester cette paternité pendant 10 ans après l’établissement de cette paternité. Il peut s’agir de l’enfant, du père déclaré, du père biologique ou de la mère, d’un grand-père.
- Lorsqu’il existe un titre de paternité et qu’il y a eu possession d’un État , la contestation de la filiation est possible pendant cinq ans à compter de la date de fin de la possession de l’État. Attention, cette action est impossible. si la possession par l’État a duré plus de 5 ans (voir ci-dessous).
- S’il n’y a pas de titre de paternité, mais que la possession de l’État a été établie par un acte de notoriété : chaque personne concernée a 5 ans pour contester la possession de l’État, l’enfant peut la contester entre 18 et 23 ans.
- Le ministère public peut également contester la filiale dans un délai de 10 ans si elle a des doutes quant à la probabilité de la relation de filiation ou en cas de reconnaissance frauduleuse.
Comment lancer la procédure de contestation de la filiale ?
Il est nécessaire d’avoir l’assistance d’un avocat pour engager la procédure de litige de filiation devant le tribunal de haute instance du lieu de résidence de la personne qui l’a engagée.
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Cela se produit différemment selon qu’il y a eu possession ou non. état. La possession de l’État signifie que le parent a contribué à l’éducation de l’enfant, que ce soit en tant que père ou non.
Qu’est-ce que la propriété de l’État ?
La possession de l’État est établie lorsqu’un ou plusieurs faits sont réunis (selon la situation de chacun, il ne sera pas nécessaire de tous les rassembler), tels que :
- le parent présumé a traité l’enfant comme son enfant et l’enfant l’a traité comme son parent,
- le parent présumé a assuré ses études et son entretien,
- la société, la famille, les administrations reconnaissent l’enfant comme étant celui du ou des parents présumés,
- l’enfant porte le nom de la ou des personnes dont il est dit qu’il est dérivé.
Le conflit de parenté si le statut a été conservé :
Quiconque y a un intérêt légitime peut contester la parenté établie par la possession de l’État. Il s’agit donc de l’enfant, de son père, de sa mère ou de celui qui prétend être le parent biologique de l’enfant. Enfin, l’action peut être intentée par les héritiers de l’une des personnes susmentionnées avant l’expiration du délai qui leur a été assigné.
La personne qui conteste la filiation doit prouver le contraire :
- Fournir la preuve que le mari ou la personne qui a reconnu l’enfant n’est pas le père.
- Signaler la preuve que la mère alléguée n’a pas donné naissance à l’enfant.
Exception : lorsque l’enfant naît à la suite d’une procréation médicalement assistée, il ne pourra jamais contester la relation de filiation avec ses parents déclarés établir une relation de filiation avec l’auteur de don.
Délais de prescription en cas de possession par l’État :
-> 5 ans à compter du jour où la possession de l’État a cessé.
-> Mais attention : si la possession de l’État a duré plus de 5 ans à compter de la naissance ou de la date de reconnaissance de l’enfant, l’action sera très difficile, voire impossible.
-> Par exemple : on ne peut jamais remettre en question la paternité d’un enfant qui aurait été élevé par le partenaire de la mère biologique pendant au moins 5 ans, même si un test ADN démontre plus tard qu’il n’est pas le père biologique de l’enfant.
-> Un autre cas d’enfant élevé par sa mère biologique et le conjoint ou partenaire (qui n’est pas le parent) ou l’auteur de la reconnaissance de l’enfant. Si la possession de l’État a duré moins de 5 ans, elle sera une action en justice possible dans les cinq ans suivant la fin de la possession par l’État, par exemple au moment de la séparation entre la mère biologique et son mari.
En l’absence de possession de l’État, il est possible de contester la filiale :
Prenons le cas d’un manque de possession de l’État, donc en l’absence d’une réalité vécue du lien de filiation. Ainsi, toute personne ayant un intérêt légitime (l’enfant, son père, sa mère, un héritier, mais aussi au ministère public) peut lancer cette action. Dans ce cas, une action en justice est possible pendant 10 ans à compter de la date de constitution de la filiale.
Dans certains cas, une filiale légalement établie peut être contestée par le ministère public :
- si elle est rendue invraisemblable par des indices tirés des actes proprement dits,
- s’il y a eu fraude dans la loi (fraude adoption ou grossesse au nom d’autres personnes).
Un administrateur ad hoc représentera un mineur dont les intérêts sont en conflit avec ceux de ses représentants légaux.
Quels sont les effets de la déconnexion d’un lien de parenté ?
Lorsque l’enfant a atteint l’âge légal, il doit donner son consentement préalable aux modifications suivantes :
- Annulation de la relation (rétroactivement à la naissance de l’enfant ou à la date de reconnaissance =.
- Mise à jour des actes d’état civil concernés.
- La disparition des droits et obligations de la société mère (dont la filiale est annulée).
- Le changement du nom du mineur.
- Le juge peut fixer les conditions des relations avec le parent dont la filiale est annulée, dans l’intérêt de l’enfant.
Références à textes juridiques : articles du Code civil 332 à 337
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