Comment se procurer une VAPE ?
Nous n’allons pas nous mentir les uns aux autres, une partie des réponses fournies par les résidents à cette question peut avoir semblé plutôt obscure : « Est-ce parce qu’il y a un « e » dans le mot « cigarette électronique » que les commentaires deviennent aussi abstraits pour moi que les discussions scientifiques ? Décourage Caro.
Le petit monde des cigarettes électroniques a vraiment son propre jargon, ses codes et même ses sujets « trolls », à commencer par la question de la prétendue nocivité de ce nouveau gadget. Wave-to-Bond recommande même de « ne pas rester trop longtemps sur les forums, vous vous y perdrez ».
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Mais le débat montre une série de conseils utiles pour ceux qui veulent arrêter de fumer ou réduire la consommation de « tueurs » — le surnom donné aux cigarettes traditionnelles par les adeptes de son substitut hi-tech.
Plan de l'article
1/ Comprendre (au moins un peu) comment cela fonctionne
Infographie sur le fonctionnement d’une cigarette électronique (Voir le site Parisien.fr) La cigarette électronique n’est pas vraiment dispose de beaucoup d’électronique, du moins pour les modèles les plus simples. « Ils fonctionnent tous sur le même principe : une batterie, un atomiseur et un réservoir de liquide », explique Stabilizer.
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Le cœur de la machine est l’atomiseur. Il contient un filament métallique qui, une fois sous tension, chauffe au point de transformer l’e-liquide à proximité en vapeur, lorsqu’il atteint une température d’environ 50° C. inhalateur avant d’atterrir dans la gorge et les poumons de l’utilisateur.
L’atomiseur peut démarrer en appuyant sur un bouton ou automatiquement lorsque vous commencez à aspirer de l’air dans l’appareil.
Mais avant d’être rôti comme un toast vulgaire, le liquide est stocké dans une cartouche. Dans certains modèles, il contient une boule, un type de mousse qui retient le liquide à l’intérieur.
« Ato », « clearo », « carto » sont dans le bateau
Là où c’est compliqué, c’est que si la cartouche contient également l’atomiseur lui-même, on l’appelle cartomiseur (« cartouche » « atomiseur », logique). Et si le cartomiseur est transparent, c’est un clearomiseur (« clair » « cartomiseur », toujours logique).
Cette dernière configuration semble être la plus populaire aujourd’hui. Zxenop énumère les avantages :
« Ce type de cigarette est généralement plus facile à entretenir et à remplir, le réservoir est également plus grand et l’atomiseur est moins susceptible d’être encombré. »
Conclusion : Lorsqu’un fumeur électronique évoque son « clearo », son « carto » ou son « ato », c’est donc la même pièce qu’elle est, mais qui peut se présenter sous différentes formes.
Dernière partie de la machine : l’accumulateur, la batterie qui stocke l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’atomiseur, dont les performances sont mesurées en milliampères-heures (mAh).
Avant d’acheter, vérifiez l’autonomie dont vous avez besoin, elle varie selon que vous êtes un gros fumeur ou un vilain « crapper ». « Un la batterie sous garantie et le reçu archivé, nous sommes plus silencieux », déclare Stabilizer.
Enfin, dans les commentaires ci-dessous et sur les forums, vous lirez souvent le terme MOD, qui fait référence à des modèles plus avancés. Ils sont équipés d’une batterie robuste et éventuellement d’un onduleur de tension, pour réguler la quantité de vapeur produite selon vos goûts. (Si je comprends bien, le MOD est pour la cigarette électronique ce que le cigare est pour les cigarettes.)
Pour le reste du vocabulaire, de nombreux lexiques sont disponibles en ligne, on peut citer celui d’Espace Vap. »
2/ Essayez les saveurs avant d’acheter
Le jour de l’achat, déclare Stabilizer, n’hésitez pas à essayer « toutes les saveurs de tabac que vous souhaitez » :
« Compte tenu des marges que les vendeurs obtiennent, cela peut prendre dix minutes pour vous faire goûter. Le remplacement de la cigarette sera plus facile si le goût est apprécié !
» Certains liquides tentent de reproduire le goût du tabac, plus ou moins corsé (Caro regrette toujours « les vrais »). D’autres imitent les saveurs des aliments : pour Luminalbe c’est « café, framboise, ananas, menthe » dans la « pipe parfumée », mais la liste semble sans fin.
Tout le monde peut contenir une dose différente de nicotine, allant de 0 à 24 milligrammes. Il est conseillé à ceux qui souhaitent arrêter complètement de fumer d’essayer des flacons sans nicotine, car il suffit d’avaler de la « fumée » et de garder un tube à portée de main pour leur bonheur.
Veillez à les garder hors de la portée des enfants : si elle est ingérée à fortes doses, la nicotine peut être fatale chez les jeunes enfants.
3/ Ne vous attendez pas à des miracles
Les cigarettes électroniques ont de plus en plus d’adeptes : à Paris, les magasins qui les vendent poussent comme des champignons. Pourtant, Jino83 a vu des convertis récents à ce remplacement « pas convaincus » par leur achat :
« Ceux qui voulaient vraiment cesser de fumer persistent à cesser de fumer fumer ; pour d’autres, recommenez à fumer en moins d’un mois — les gros fumeurs n’ont duré que quelques jours. »
« Les personnes sur lesquelles la « e-cig » ne fonctionne pas ne sont pas forcément nostalgiques », admet Zxenop :
« Il y en a qui ne travaillent tout simplement pas pour ou qui réagissent mal au propylène glycol : maux de tête, voire allergies. Et puis il faut trouver son propre rythme, cela prend du temps, demande beaucoup d’apprentissage sur le sujet, teste différentes combinaisons…
Il faut arrêter de vendre la cigarette électronique comme une balle magique, sinon on ne s’en sortira pas. Oui, d’un point de vue toxicologique, à notre connaissance, c’est bien mieux que la cigarette, mais non, ce n’est pas pour tout le monde ».
4/ Ne vous ruinez pas, mais évitez les ordures
Certains modèles très populaires sont copiés par des fabricants peu scrupuleux, préviennent certains résidents. Il en va de même pour les piles. S’il n’y a aucune mention sur l’appareil (les clients réguliers parlent de « noname »), méfiance.
Nous le soupçonnions, les résidents ne sont pas d’accord entre eux sur la valeur et le rapport qualité-prix des différentes marques. J’avoue que je me suis un peu perdu au milieu de toutes les marques mentionnées : Joyetech, Evic, Vision, Vamo, Evod, ProVari dans la catégorie luxe, Dekang et Alfaliquid pour le carburant…
Difficulté supplémentaire : les modèles peuvent être compatibles entre eux : un atomiseur d’une marque pourra visser ou non une batterie d’une autre marque. Par exemple, nous parlerons d’un « Ego », un modèle d’accumulateur produit par Joyetech, monté avec un « Stardust », un modèle d’atomiseur produit par Vision.
« Ça ne marche pas, ça fait du gloutage, il n’y a pas de vapeur »
Cependant, tout le monde semble s’entendre sur le fait qu’il n’est pas nécessairement nécessaire d’investir une fortune pour s’équiper, surtout si l’on doit compenser la consommation limitée de cigarettes. Avec un kit vendu aux alentours de 60 euros, il faut, pour le croire, accéder à une agréable « vape ».
Au contraire, un équipement de mauvaise qualité peut dissuader un débutant, explique Roiheenok :
« Mes amis qui tournaient ne pouvaient pas couper avec une cigarette. Ça ne marche pas, c’est gourmand, il n’y a pas de vapeur, on ne comprend pas pourquoi ça sent chaud, oh merde je n’ai pas de batterie, le réservoir m’a fait peur dans ma poche, etc.
Un jour avec un seul, mais au même prix, bien calibrés en termes de résistance, et ils avaient fait le grand saut. »
5/ Découvrez ce que vous allez inhaler
« Les Chinois sont capables de mettre de l’antigel dans le lait pour bébé, alors imaginez ce qu’ils peuvent mettre dans un substitut au tabac liquide », explique CroustiFR. D’autres résidents n’hésitent cependant pas à recommander une marque chinoise réputée pour son goût. D’autres encore préfèrent acheter des produits français, américains ou italiens.
Le composant à l’intérieur peut être :
- plus couramment, le propylène glycol (PG),
- plus rarement, la glycérine végétale (VG) ou du glycérol.
- Décidément prolixe sur ce sujet, Zxenop déclare :
« Très souvent, nous trouvons un mélange à la fois de 70% de PG et de 30% de VG il y a quelques années, 80% à 20% semble devenir la norme aujourd’hui. En fait, ils produisent tous deux de la vapeur, mais le VG produit une vapeur beaucoup plus dense que le PG.
Le mélange permet d’obtenir une vapeur voluptueuse, sans avoir l’impression ni de ne rien avoir dans la bouche, ni, au contraire, d’avaler un nuage comme la « fumée de l’armée ».
Ces deux substances étaient déjà utilisées ailleurs comme additifs alimentaires, dans des médicaments ou des produits de beauté. À ce jour, aucune étude scientifique n’a montré d’effets négatifs sur la santé, ce qui ne signifie pas qu’il n’est pas toxique, mais simplement que sa toxicité n’a pas été prouvée.
Lemmy_Nothor est confiant :
« Les tests sont effectués depuis longtemps. Gardez à l’esprit, par exemple, que les produits qui agissent comme propulseur dans les inhalateurs d’asthme sont : la même chose que les cigarettes électroniques. Et ces produits sont totalement neutres. Comme il n’y a pas de brûlure, il n’y a pas de transformation des produits. »
Laurent Pellegrin est sur la même ligne :
« Le produit est utilisé dans les machines à fumée, que l’on trouve si souvent dans les boîtes ou dans le théâtre qu’elles produisent du brouillard. »
6/ Entretien de votre équipement
« Fabriquées à l’étranger, les cigarettes électroniques sont de mauvaise qualité (‘faites pour être vendues, pas utilisées’, je dirais) et les premiers problèmes surviennent rapidement (fuite de liquide, faux contact dans la batterie, oxydation du chargeur…) si on ne s’en occupe pas », explique Stabilizer.
L’ entretien dépend du modèle choisi, mais il est généralement recommandé de nettoyer l’atomiseur de temps en temps avec de l’eau chaude (et « déminéralisée), sinon le calcaire va les ruiner », explique Frapadingue. Changez-le si la quantité de vapeur produit devient décevant. Il en va de même pour la batterie si son autonomie diminue, ce qui peut arriver assez rapidement, un habitant local expliquant qu’il la change une fois par mois.